Archives de catégorie : Général

Ecriture inclusive

egalite-homme-femme

Bonjour à tou·te·s,

Suivre la mode, quand elle apporte un mieux, cela a du bon.

Je ne vous parlerai pas de shopping mais d’écriture. Je tiens un blog, donc j’écris. Et je me pose donc forcément des questions sur la manière avec laquelle j’utilise les mots. En tant que femme prônant un meilleur équilibre de la position femme.homme,  il était donc tout naturel que je m’intéresse à cette manière d’accorder les mots. Je souhaitais donc juste vous partager mon désir de m’y mettre et les quelques liens qui permettent d’en comprendre les racines, les enjeux et les règles d’application.

Alors promis, le prochain article sera résolument inclusif!

Article du Huffington Post sur l’écriture inclusive

Article des Echos sur l’écriture inclusive

Manuel d’écriture inclusive

Guide pratique du Haut Conseil à l’Egalité

1 an

Bientôt un an que j’ai créé ce blog.

2016. Fin juillet. Émerge en moi le désir de passage à l’acte d’une idée qui sommeille depuis un certain temps déjà. J’écris depuis longtemps. Mais les mois et années qui s’écoulent parfois entre deux temps d’écriture sont tellement frustrants que je décide pour me booster de passer en version 2.0.

Je décide alors d’avoir une fréquence de publication d’une fois par semaine. Un article d’au moins une page word. Une feuille de route simple. Mais qui j’espère alors me donnera le cap et stimulera une certaine régularité.

Je notais depuis le début de mon internat les histoires les plus marquantes des patients que j’ai pu rencontrer. Je voulais en faire un jour un livre. Mais le temps a une sacrée tendance à s’écouler plus vite qu’on ne désirerait.

Alors au bout d’un an, je voulais faire un petit bilan. Faire le point. J’ai écris une trentaine d’histoires. Ouvert un compte sur quatre réseaux sociaux. Oui, même sur Google+. Des gens me suivent (ce qui est perturbant, m’obligeant parfois à me retourner) et je suis des gens (ce qui est plus une habitude du fait de mon métier).

Plus de 13 000 visites pour près de 6500 visiteurs. Avec des trucs qui marchent bien. Et des flops. J’ai pu constater l’absence de logique au fait qu’un article marche mieux sur un réseau qu’un autre. J’ai arrêté de chercher à comprendre.

J’avoue que c’est la communauté Twitter qui m’a le plus marquée par ses échanges, même si Facebook ramène le plus de lecteurs sur mon blog. La tribune du Monde au sujet de l’épreuve de Fort Boyard dite de l’Asile fut une belle expérience de mobilisation qui me laissera une douce saveur d’humanité.

J’ai mis au monde un enfant facétieux qui  a changé les priorités et a mis en pause un certain temps l’écriture. Comme j’avais quelques histoires d’avance, j’ai par moments pu en poster.

Toujours motivée à écrire, je voulais simplement vous dire merci. A vous qui me lisez, m’avez lue ou me lirez, un grand merci. N’hésitez jamais à faire un commentaire, quel qu’il soit. Qu’il réconforte ou qu’il fâche. Que ce soit sur le blog directement ou sur un des réseaux sociaux. Je répondrai toujours. En tous cas, je l’espère.

Joyeux anniversaire La Folie Ordinaire!

A votre bon cœur, m’sieur dame!

Cling Cling (bruits de pièces dans un gobelet en plastique).

Cling Cling.

Bonjour aux quelques lecteurs de ce blog!

Pour ceux qui me suivent sur Twitter, vous êtes peut-être au courant d’un changement récent sur le plan familial. Je n’avais déjà pas un rythme d’écriture aussi cadencé que je l’aurais désiré mais depuis la naissance de mon fils, j’avoue que c’est encore un peu plus complexe. Je ne désespère pas cependant de garder la possibilité de faire un petit papier tous les quinze jours. En moyenne, on n’est pas aux pièces (encore là celles-là?).

Alors j’ai un petit service à vous demander. Comme la démarche que j’ai est à la fois artistique (OK, ça fait meuf qui se la pète, mais quand même, j’essaie de mettre des mots qui vont bien ensemble, de choisir les histoires de patients qui m’ont touchée) et professionnelle (je parle de mon métier), c’est probablement un peu tâtonnant. Le problème, c’est que dans l’obscurité (décrire le processus artistique comme une démarche à tâtons dans l’obscurité, c’est parlant, non?), on n’avance pas forcément vite. J’ai le désir de m’améliorer, mais seule, face à moi-même, j’ai un peu de mal.

Alors, si vous avez lu ou allez lire l’une ou l’autre des histoires qui sont sur mon blog, que ça vous plaise ou encore plus que cela ne vous plaise pas, n’hésitez pas à faire des commentaires, de tout registre. Sympa ou pas sympa, tatillon ou flou, sur le fond ou la forme…

Bien sûr, le mieux c’est c’est quand c’est constructif (alors, là vous choisissez si vous préférez les Lego ou les Playmobils, personnellement, je ne rentrerait pas dans ce débat).

Bref, ça me permettra d’évoluer. Pas les trucs flippants que font les Pokemon. Je précise. Juste modifier ce qui pourrait l’être, avec mes limites évidemment.  Et elles sont nombreuses.

Alors merci de votre générosité, M’sieu Dame!

Cling Cling.

Cling Cling…

2 ans!

Joyeux anniversaire la puce!

On peut se demander ce que cela vient faire dans ce blog sur la psychiatrie, mais je suis avant tout une maman et ce 5 Octobre célèbre l’arrivée il y a deux ans sur notre planète de ce petit rayon de soleil qu’est ma fille. Alors je voulais lui rendre cet hommage, lui dire à quel point je l’aime et apprécie chaque instant que je peux vivre avec elle.

Ma puce, malgré ces nuits difficiles encore (3 réveils dans la nuit de ce jour à fêter, peut-être pour profiter encore plus de moi, sachant que c’est un jour particulier), tu remplis toujours mon cœur de joie.

Futée, coquine, tu es capable déjà de beaucoup d’empathie. Précautionneuse à l’égard des autres, tu saisis tout de suite quand quelque chose ne tourne pas rond. Et alors, tu demande comment ça va, tu t’inquiètes, renversant la situation.

Te voir grandir si vite est à la fois un miracle du quotidien et j’ai l’impression que chaque jour apporte son lot de transformations, de changements.

Mon bébé, ma déjà grande fille, je t’aime!

l’islamophobie

Je vais aujourd’hui faire un petit mot sur l’islamophobie. Je n’avais pas initialement le désir de rebondir sur l’actualité. Le propos initial de mon blog est la psychiatrie et l’objectif est de donner mon point de vue sur la psychiatrie en France et de décrire des anecdotes vécues en psychiatrie.

Cependant, je ne peux m’empêcher de réagir sur l’utilisation des mots et des conséquences que cela occasionne dans l’esprit des gens. Je suis une psychiatre. Et parmi les maladies que l’on soigne en psychiatrie il y a les phobies.

Les phobies sont des peurs de certaines choses: l’avion, l’ascenseur, le vide, les araignées, etc.

Cela crée de l’anxiété ressentie corporellement, avec une accélération du rythme du cœur, de la respiration, des douleurs du tube digestif (« boule dans le ventre », « gorge nouée »…)

Il peut y avoir des tremblements, des sueurs, une tension musculaire. On peut avoir l’impression que l’on va s’étouffer, manquer d’air, mourir…

Généralement, on fuit ce dont on a peur, alors les gens évitent l’objet de leur phobie. Ce qui est contre-thérapeutique car c’est la confrontation à sa peur qui permet de la soigner.

 Alors quand on utilise un mot, l’islamophobie pour évoquer l’attitude de certains à l’encontre des personnes qui sont musulmanes, cela me fait quelque chose. Entre le rire jaune et la colère.

Les gens n’ont pas peur, ce n’est pas réellement ça qu’il ressentent.

Peut-être quelques uns. Ceux qui n’ont jamais vu un musulman en vrai et qui ne voient que des manifestations télévisuelles orientées. Avec la croyance assimilée du musulman-terroriste.

Pour la grande majorité, ce qui dicte le racisme, car l’islamophobie n’es rien d’autre qu’un mot inapproprié pour dire racisme envers l’islam, n’est rien d’autre que la méfiance, la haine, la méconnaissance.

Un raciste, un islamophobe n’a pas peur. Il n’aime pas et est parfois prêt à en découdre.

La réalité est qu’on parle d’antisémitisme, les peuples juifs et musulmans étant des peuples sémites tous les deux.

Alors s’il vous-plaît, arrêtez d’utiliser ce terme d’islamophobie certes pratique  mais qui ne décrit pas la réalité.

Merci!

Bonjour tout le monde !

Cela faisait quelques années que je me disais que j’allais me lancer. Ecrire était pour moi quelque chose d’important mais je n’osais pas passer à l’action. Serais-je à la hauteur? Et puis comment? Avec quel style? Que raconter?

Alors je me suis dit, pourquoi ne pas commencer par raconter un peu ton vécu, tes expériences de jeune psychiatre. Avec les rencontres de patients, leur expérience et le fonctionnement de la psychiatrie en France.

J’écrirai pêle-mêle des histoires récentes ou plus vieilles qui me sont arrivées, sont arrivées à des patients ou des réflexions que j’ai pu avoir. Sans forcément de chronologie.  Au gré de ma mémoire, de mes envies du moment. Grâce à cette liberté qu’offre internet.

Devant toute démarche publique, difficile de ne pas se comparer à des gens qui font cela avec brio et dont on aimerait arriver à la cheville.

Comme dirait Baptiste Beaulieu,

« Alors Voilà », c’est La Folie Ordinaire, avec le quotidien d’une jeune psychiatre, qui commence. Espérons que cela dure…